Cap Haïtien : Une frange du corps BSAP dans le Nord d'Haïti va à contre-sens de la révolution de Guy Philippe.

 Une frange du corps BSAP dans le Nord d'Haïti va à contre-sens de la révolution de Guy Philippe.


Agents de BSAP en conférence de presse le 28 Janvier 2024 au Cap Haïtien.



Une frange de la Brigade de Sécurité des Aires Protégées (BSAP) dans le Nord est en total désaccord avec la révolution prônée par l'ex sénateur de la Grand-Anse, Guy Philippe. 


Par FAVORI RADIO TÉLÉ

Cap Haïtien, Lundi 29 Janvier 2024

Par Sainjusma Patrix


Dans une entrevue avec des médias de la cité Christophienne,  dimanche 28 janvier 2024, un groupe d'agents de BSAP appellent les haïtiens de partout à l'unité pour résoudre la crise multidimensionnelle que connaît le pays et permettre au pays de  revenir sur la voie constitutionnelle.



"Tous les Haïtiens devraient opter pour un large consensus pour sauver le pays.  

Alors que l'insécurité bat son plein dans le pays , particulièrement dans les départements de l'ouest et de l'Artibonite et que la crise politique  s'accentue, la misère s'aggrave , la classe politique doit agir en urgence " a souhaité Dacius Henry Claude porte parole de ce groupe dans le Nord.  d'Haïti.


Dacius Henry Claude  dit ne pas souhaiter voir la BSAP se scinder pour servir de mauvaises causes. Étant une entité étatique, BSAP ne doit pas s'engager dans aucune initiative visant saper la sûreté de l'Etat, ni prendre les armes contre un gouvernement. Au contraire, l'état haïtien à l'obligation d'offrir de l'encadrement nécessaire à cette institution pour qu'elle puisse accomplir sa mission.


" Nous sommes pour une synergie entre l'armée, la BSAP et la Police nationale d'Haïti en vue de contrer toute dérive sur le plan sécuritaire dans le pays". a plaidé Dacius Henri Claude, qui en a profité pour saluer, la décision du Gouvernement de restructurer l'Agence Nationale des Aires Protégées (ANAP).


Le commandant Chinald Jean-Baptiste, pour sa part, encourage le gouvernement, les partis politiques et les membres de la société civile à prendre toutes les dispositions, en acteurs responsables pour trouver une entente pour résoudre la crise tout en évitant  une éventuelle 'effusion de sang dans le pays.



"Les mouvements de lock et des remontrances de révolution ne  constituent guère la solution à cette vie de galère à laquelle est soumise aujourd'hui la majorité du peuple haïtien.Face à cette situation d'urgence, les acteurs doivent faire preuve de dépassement de soi en faisant use de leur talent d'hommes et de femmes d'État pour sortir le pays du chaos sans effusion de sang", a conclu monsieur Jn Baptiste.



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