Haïti-Sous traitance: Les syndicats du textile menacent d'intensifier les protestations sans jusqu'à l'obtention d'un salaire minimum de 1500 gourdes

 Les syndicats du textile menacent d'intensifier les protestations jusqu'à l'obtention d'un salaire minimum de  1500 gourdes .

FAVORI-RT, Samedi 12 Février 2022

Par Sainjusma Patrix

Le coordonnateur général de la centrale nationale des ouvriers haïtiens (CNOHA)syndical  Dominique Saint Éloi,  presse le premier ministre Ariel Henry de répondre favorablement à l'adoption d'un salaire minimum de 1500 gourdes en faveur des ouvriers, faute de quoi, les protestations seront reprises dès Mercredi prochain et avec un ton durci.

 Le leader syndical estime que, vue le coût de la vie, les 500 gourdes données aux ouvriers ne leur permettent pas de répondre à leur besoins primaires.

 " Le salaire  que reçoit un ouvrier doit lui permettre de payer sa nourriture, la boisson, le transport et répondre à bien d'autres besoins" a analysé monsieur Saint Éloi, expliquant qu'au moins Mille cinq cents peuvent les lui garantir".

Selon lui, mise à part l'augmentation de salaire, l'État doit accorder aux ouvriers des accompagnements sociaux prévus par la loi.

Il donne jusqu'à Mardi prochain au  gouvernement pour répondre favorablement à cette demande, sinon les ouvriers vont recommencer à fouler le macadam, au plus tard le lendemain, cette fois ci avec un ton plus dur.

"Le mouvement  durera tant que les patrons n'entendent raison" a averti  Dominique Saint Éloi annonçant d'étendre les protestations vers Caracol et Ouanaminthe.

Réagissant au message de Ariel Henry faisant croire que le gouvernement attend les conclusions du  conseil supérieur des salaires, monsieur St Éloi nie l'existence d'une telle  structure en Haïti, arguant qu'elle est  disfonctionnelle depuis 2017.

Le leader syndical en profite pour dénoncer et condamner Le comportement des policiers qui ont dispersé,  les protestataires, à coup de gaz lacrymogènes,  lors des dernières manifestations sur la route de l'aéroport dans les parages de la société nationale des Parcs industriels ( SONAPI), à Port-au-prince.

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