Haïti: Sans un large consensus avant le 7 Février, le pays connaîtra de graves turbulences, selon Doudou Pierre Festile Doudou.
Sans un large consensus avant le 7 Février, le pays connaîtra de graves turbulences, selon Doudou Pierre Festile
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Lundi 10 Janvier 2022
Par Sainjusma Patrix
Le directeur exécutif du "Mouvement des Paysans de l'Acul du Nord (MPA )" Doudou Pierre Festile encourage les protagonistes politiques et de la sosiété civile à engager des pourparlers afin de trouver un large consensus sur la meilleure formule pour diriger le pays après le 07 Février 2022.
Pour Doudou Pierre Festile, faute de ce consensus, le premier ministre Ariel Henry pourra tenter d'imposer son pouvoir de-facto. Une telle attitude provoquera de véritables turbulences politiques.
" De toute façon, il faut un large consensus" a insisté l'aculois, lors d'une interview accordée à notre rédaction sur la conjoncure actuelle et les enjeux d'après le 07 Février.
Doudou Pierre Festile se dit pessimiste à la question de savoir si le PM trouvera l'aval de ceux qui ont signé l'accord Montana dont il se dit lui aussi être resté attaché. M Pierre Festile évoque plusieurs raisons pour justifier son incertitude telles les suspicions pesant sur le dos de Ariel Henry sur son implication présumée dans l'assassinat de Jovenel Moïse, l'absence de légitimité populaire et le manque avéré de savoir faire, dont fait montre Ariel Henry durant ces mois à la primature.
D'après Monsieur Doudou, le chef du gouvernement n'a pas déjà mis sur pied, comme annoncé, le conseil électoral provisoire à cause de cette absence d'un vrai accord.
M Pierre Festile en a profité pour critiquer le comportement opportuniste de plusieurs responsables de partis ou groupes politiques qui disent attachés à la cause populaire alors qu'ils restent muets sur les problèmes que le peuple haitien est en train de confronter comme l'inflation provoquée par la hausse des prix de l'essence.
À ce sujet, Il pointe du doigt particulièrement le mouvement politique "Pitit Desalin" de Moïse Jean Charles et la "Fusion des socio-démocrates".
"Devant la douleur de la masse, chacun devrait avoir une position claire", pense le leader d'organisation paysanne.
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