Haïti-Politique : Rosemond Jean est pour une alliance civilo-militaire pour diriger le pays après 7 Février.

 Rosemond Jean est pour une alliance civilo-militaire pour diriger le pays après le 07 Février.

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15 Janvier 2022

Par Sainjusma Patrix

 Le coordonnateur du "Front National des  organisations de résistance pour une Haïti stable et démocratique" Rosemond Jean se dit en faveur d'un gouvernement ayant à sa tête un civil mais constitué en grande partie de militaires et un chef d'État militaire pour prendre la direction du pays après le 07 Février, dâte marquant la fin du mandat  constitutionnel de Jovenel Moïse assassiné au pouvoir le 07 Juillet 2021.

D'après Rosemond Jean, ceux-là qui détiennent le pouvoir actuellement ne peuvent pas donner une issue favorable à la crise, car eux aussi en tirent d'énormes avantages, a-t-il expliqué.

Le militant politique  prend comme exemple l'insécurité qui règne dans l'aire métropolitaine  de Port-au-prince et certaines villes de provinces sous le regard complice du gouvernement de Ariel Henry.

Les membres de la diaspora haitienne restent à distance, les policiers sont décapités, brulés ou mutilés, les opérations policières aboutissent souvent à l'échec, alors que la population civile est kidnappée, assassinée et violée, a  décrit Rosemond Jean.

"Le pays ne peut plus vivre cette situation, il faut mettre l'armée à l'œuvre " a-t-il lancé, rappelant que les lois haitiennes reconnaissent  deux forces constitutionnelles, l'armée et la police qui sont placées pour mettre de l'ordre dans les moments de violence et mettre les gangsters en déroute.

Il demande à tous les militaires démobilisés de se préparer en vue de prêter mains fortes à la nation après le 07 Février pour éviter au pays de se basculer dans le chaos, puisque, argumente-t-il, les  accords formulés par les groupes politiques et organisations de la société civile ne donneront aucun résultat parce qu'ils ne visent pas les intérêts de la masse.

Réagissant sur l'assassinat du président Jovenel Moïse , Rosemond Jean estime que cette classe politique ne permettra pas à la justice de faire son travail librement sur ce dossier.

"Étant tenants de ce système qui les rend riches facilement au détriment des intérêts de la masse, ils se liguaient contre le président jusqu'à l'assassiner pour avoir voulu mettre le système à nu",a soutenu Rosemond Jean qui dit douter fort que ces politiques et leurs patrons de  la  classe des affaires  laisseraient faire la justice haïtienne.

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