Cap haïtien : Devant la grave crise d'insalubrité, l'agente de développement Wédlyne Jacques fait d'excellentes propositions.
Des piles de déchets se voient partout, les canaux obstrués par beaucoup de matières en plastique et d' alluvions, les rues sont boueuses à chaque pluie, pas d'infrastructures routières, les embouteillages sont montres, en gros Cap-Haitien fait face à des problèmes considérables nuisant les citoyens fréquentant cette commune, se plaint Wédlyne Jacques.
FAVORI RT, Cap haítien, 18 Janvier 2022
Par Sainjusma Patrix
Pour l'agente de développement et ancienne candidate à la municipalité du Cap, Wedlyne Jacques, il s'avère urgent pour les autorités locales et les responsables des structures administratives déconcentrées de l'État comme les CASECs, Mairies, délégués de villes, délégué départemental et directeurs départementaux de pencher sur les différents problèmes du Cap, particulièrement celui de l'insalubrité.
D'après Wedlyne Jacques, l'insalubrité représente le plus grand mal de la population capoise au moment où nous parlons, à côté d'autres comme l'absence d'infrastructures et équipements socio- communautaires de base, minimisant en passant le rôle du "Service National de Gestion des Résidus Solides ( SNGRS) existant fictivement au Cap haítien.
"Il n'est pas normal et c'est agaçant qu'une communauté d'êtres humains, en plein 21e siècle, patauge dans la boue et cohabite avec des immondices" déplore la native du Cap-Haitien.
Elle estime que le manque d'équipements avancé souvent par les autorités municipales, comme argument pour justifier la négligence, dans la collecte des déchets dans la cité christophienne, est insuffisant.
Pour elle, le niveau de saleté observé au Cap-Haitien est le résultat de l'incompétence accouchant l'absence de vision et de stratégie des dirigeants de cette commune.
" Là où il n'y a pas de compétence, même si l'on dispose de toutes les ressources du monde, on ne peut pas agir positivement" a fait remarquer madame Jacques à la rédaction de FAVORI RT.
Elle explique que ce ne sont pas les moyens qui déterminent les objectifs, mais de préférence, il faut la formulation des objectifs de court, moyens et long terme avant de mobiliser les moyens permettant , entre autre, d'assurer la gestion des déchets. C'est- ce qui, d'après elle, explique que les municipalités sont dôtées de consultants, experts dans divers domaines.
La journaliste, dit croire aussi que l'attitude passive de la population capoise devant cette situation hideuse est l'une des raisons pourquoi les autorités locales font peu de cas de la gestion des ordures et globalement dirigent la commune avec insouciance.
Les partenariats existant entre Cap-Haitien et d'autres ville du monde,( jumelage) pourraient également être très bénéfiques en ce qui concerne le redressement de l'état insalubre de la deuxième ville haitienne, pense Madame Jacques. Selon l'agente de développement ces partenariats ne doivent pas être utilisés seulement pour faire du lobbying, mais surtout pour aider la mairie à résoudre certains problèmes.
Parmi les différentes propositions formulées à l'endroit des autorités municipales, elle les conseille de construire au moins un marché moderne hors du centre ville, de discipliner la gestion des gares routières, des marchés et des places publiques, d'activer de nouvelles stratégies de cueillette de résidus, de tout mettre en œuvre pour nourrir davantage l'assiette fiscale de la municipalité, d'envisager un infime montant par ménage à des moments précis pour gérer le ramassage des ordures.
Outre la gestion des déchets, Wedlyne Jacques propose aux maires du Cap de mobiliser les TPTC pour réaménager les voies secondaires existantes et la pénétration de nouveaux tronçons routiers dans la commune afin de faciliter le transport terrestre et éviter de monstres embouteillages embêtant les gens quotidiennement.
FAVORI RT
33943691/ 38790034
Commentaires
Enregistrer un commentaire